Ces enfants empeches de penser. (Serge Boimare)

P13
Pour éviter de faire face au doute, deux stratégies :
  « le conformisme de la pensée est choisi par des élèves qui se protègent en refusant de quitter les chemins connus. Ils n’affrontent que des exercices déjà maitrisés ». Plus de remise en question.
  « L’association immédiate » : donne une réponse sans réfléchir.

P14
Dormir en classe : « cette expression de la difficulté à penser est souvent assimilée à une limite de l’intelligence ou à un gros manque de motivation […] alors qu’en fait il n’est qu’une stratégie développée par l’enfant pour maintenir son équilibre psychique » (protection contre la dépression).

P19
« L’explication de l’échec scolaire proposée ici met l’accent sur le dérèglement du fonctionnement intellectuel provoqué par les contraintes de l’apprentissage plutôt que sur le manque de compétences ».

P28
« Il faut savoir que les élèves [en difficulté] ont beaucoup de mal à se remettre en cause et se vivent souvent comme victimes d’injustices ».
« La seule solution pour garder leur équilibre psychique est de reporter sur l’autre la responsabilité de ce qui leur arrive […]. Sinon, ils risquent la dépression ».

P80
« Relance de l’intérêt avec la culture passe par la lecture de textes que nous disons fondamentaux pour nos civilisations ».
« A la différence de l’actualité, ces textes ne saturent pas l’activité intellectuelle avec ce qu’ils donnent à voir ou à espérer […]. Ils imposent un déplacement de lieu et de temps très propice à cette décentration que réclame l’accès au symbolique ».

(Illustration pratique avec le livre de Madeleine Khalifa : De l’Echec Scolaire au Bonheur d’Apprendre).